FUMER LE CIGARE,
C’EST AVANT TOUT UN ETAT D’ESPRIT !

Partagas

Émigrant espagnol, Don Jaime Partagas Ravelo vient s’installer à Cuba au début du 19e siècle et construit en 1845 une immense manufacture nommée Real Fabrica de Tabago Partagas, à La Havane.

Elle est de nos jours la plus ancienne des usines encore en activités. La taille colossale de la fabrique permettait de produire un nombre considérable de cigares de qualité.

Partagas possédait une grande partie du meilleur terroir de la Vuelta Abajo et n’utilisaient donc que l’excellence du tabac pour créer ses cigares. Il est également connu pour son humanisme au sein de ses fabriques, étant le premier à avoir employé un lecteur, venu sur le site, pour lire à haute voix aux torcedores des histoires qui leur permettaient d’accomplir sans ennui et routine leur travail. Une méthode innovante pour l’époque qui s’est développée aux autres manufactures, contribuant ainsi à l’éducation des ouvriers spécialisés. Mais le 17 juin 1868, José Jaime Partagas est assassiné dans une de ses plantations et son meurtre semble tenir son origine dans une querelle amoureuse.

Son fils José prend en mains les affaires familiales. Puis les vend à la banque JoseA A. Bance qui les cède à Ramon Cifuentes Llano et José Fernandez en 1900. En 1954, la famille Cifuentes alors devenue seule propriétaire de la marque, rachète Bolivar et La Gloria Cubana pour finir par détenir en 1958 un quart de la production du marché cubain. Les Partagás les plus connus sont la «Série D No. 4», le «Lusitania» et le «8-9-8», un cigare qui doit son nom à la façon dont il est disposé dans son conditionnement. Tous les Partagás, à l'exception de deux vitoles, sont entièrement fait à la main et de tripe longue.

La légende raconte que le Ché ayant été contraint par ses médecins à ne fumer qu'un cigare par jour, la fabrique Partagas créa pour lui un module exceptionnel, nommé l'Inmenso Visibles, cigare hors-normes long de 75 cm qui fut commercialisé un temps, mais ne se trouve actuellement que chez les collectionneurs.